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Dans ces vieux quartiers du centre,
les rues sont étroites, parfois très étroites. Le
soleil n'entre guère. Aujourd'hui, les façades sont jointives,
mais derrière les maisons, les espaces verts privés sont
importants.
Quand les murailles sont détruites
à la fin du XVIII° s., l'espace ainsi gagné est transformé
en boulevards sur la rive droite, en large rue (rue de Villefranche) sur
la rive gauche.
Le XIX° siècle et la première moitié du XX° siècle voient l'extension des constructions au delà de ces anciennes fortifications. Des dates gravées sur des linteaux de portes le confirment. Dès 1828, sont construites des maisons aux façades assez semblables au début de la rue Galliéni, c'est à dire juste au-delà de la limite sud-ouest du quartier Villefranche). Les maisons sur les axes vers Foix et St-Lizier se construisent à la même époque. Elles présentent toutes des caractéristiques assez proches. Il s'agit de maisons de deux à trois étages, aux larges façades, avec des encadrements de portes et fenêtres construits en pierre grise du pays (du calcaire dolomitique abondant dans le lit du Salat à St-Girons même)
C'est aussi l'époque où
arrive le chemin de fer. Remontant le Salat sur la rive gauche, il arrive
de l'axe Toulouse-Bayonne. Mais St-Girons n'est pas un terminus sur la
ligne. La gare redistribue, toujours par la voie ferrée, son trafic
vers Foix, vers Castillon (par un tramway), tandis qu'une liaison sur le
Haut-Salat est réalisée (et envisagée avec l'Espagne).
Les lignes qui sont alors construites
délimitent l'espace urbanisé vers 1930. La gare est implantée
en 1866 au nord de la ville, au nord du confluent du Lez, ce qui permet
en outre de laisser le gros du trafic (la liaison avec Toulouse) en dehors
de l'espace urbanisé.
La ligne vers Foix (sur laquelle
se branche la ligne vers le Haut-Salat), construite vers 1900, contourne
la ville par l'ouest, le sud et l'est, ce qui permettra , vers 1970 (alors
que le trafic vers Foix aura été abandonné depuis
longtemps) de récupérer l'emprise au sol des lignes pour
aménager des boulevards périphériques pour la circulation
automobile et le tracé routier actuel Toulouse-Foix emprunte le
tracé ferroviaire pour la traversée de St-Girons.
A partir des années 1950,
l'expansion urbaine se fait au delà de la ceinture ferroviaire avec
- la poursuite de l'aménagement du quartier du
Luc avec la construction du bâtiment de l'actuel Lycée Professionnel
Bergès et la poursuite de l'implantation d'équipements sportifs
(stades, piscine, gymnase)
- l'aménagement du quartier
d'Aulot, vaste espace plat au sud de la ville, équipé d'un
réseau de rues pour recevoir des maisons individuelles de part et
d'autre d'un espace à usage collectif : Lycée-Collège
du Couserans construit vers 1960, stades, ateliers municipaux et pompiers
aménagés vers 1980 ;
- la construction de HLM vers 1960,
en bordure du Lez, à l'ouest de la ville, à Sierres, près
de l'usine à papier de Lédar ;
- la construction de pavillons
sur la terrasse ensoleillée de Ledar, au dessus de la route de Castillon,
le faubourg de Lédar ;
- des constructions spontanées
sur le versant ensoleillé de Pégoumas, à l'est de
la ville ;
- la construction de pavillons et d'équipements
collectifs (Lycée Professionnel Camel, Gendarmerie, stades) dans
la plaine d'Eycheil (années 80) ;
- l'aménagement de lotissements
sur une terrasse qui domine le Salat de 30 m, à Beauregard, à
l'ouest de la ville dans les années 80 ;
1 : Quartier du Luc
2 : Quartier d'Aulot 3 : HLM de Sierres 4 : Haut Lédar 5 : La Ravaste - Pégoumas 6 : la Plaine d'Eycheil 7 : Beauregard |